Les Cornichons

PETITE VACHE : L 1,26m, l 0,40m ht 0,80 m

LE MUSICIEN

NINO FERRER

Agostino Ferrari est né le 15 août 1934 à Gênes. Nino a une enfance très agréable au sein d’une famille cultivée et amoureuse des arts. Après avoir vécu en Nouvelle-Calédonie et en Italie, toute sa famille s’installe en France, en 1947.

A la fin de sa scolarité, Nino se lance dans des études d’ethnologie et d’archéologie préhistorique dont il est diplômé. Il consacre une grande partie de son temps à visiter des champs de fouilles, et il obtient un premier emploi au musée de l’Homme.

À côté de cette passion pour l’Histoire, il apprend à jouer de différents instruments : guitare, piano, clarinette, trombone et trompette. Il compose, il écrit, et devient un fervent adepte de jazz. Au début des années 60, il devient le guitariste de la chanteuse américaine Nancy Holloway.

Lorsqu’il découvre le rhythm and blues avec Otis Redding et Sam Cooke, c’est une révélation musicale.

En 1965, Nino Ferrer enregistre « Mirza », succès immédiat et spectaculaire. Le public s’arrache ses disques et le jeune chanteur devient une idole du jour au lendemain. Dans la foulée paraissent « Les Cornichons » et « le Téléfon ».

Nino Ferrer est désormais considéré comme le chanteur rigolo et l’amuseur à la mode. Sa notoriété est énorme. Il aligne tube sur tube et sa nouvelle vie de vedette prend un rythme infernal. En 1966, il donne 195 galas et participe à près de 30 émissions de télévision. Il profite à fond du système : argent, luxe, conquêtes… mais il s’en lasse vite.

En dépit de sa réussite, l’artiste commence à se fâcher avec le showbiz. Doté d’un tempérament imprévisible et fougueux, Nino Ferrer refuse les compromis au profit d’une totale liberté artistique. S’il a ainsi « sabordé » sa carrière, Nino Ferrer a pourtant enregistré de nombreux albums tout au long de sa vie jusqu’en août 1998, où il décide de mettre fin à ses jours.

LE PEINTRE

TRISTAM

Tristam est un artiste français touche-à-tout et hyperactif. En 1988 il compose et chante « Je suis de bonne bonne humeur ce matin» qui fait fureur sur les ondes. Icône du Paris punk de ces années, il fonde le collectif de peintres « les musulmans fumants ».

Depuis 1992 il travaille en tant que peintre indépendant. La marque de fabrique de Tristam réside en sa curiosité insatiable.
Avide de nouvelles expériences, l’artiste peint de la même manière qu’il vit au quotidien : avec passion, avec fougue, avec rage.

Ses œuvres rassemblent les codes du street art, de l’illustration, de la culture pop et de ceux qu’il s’est lui-même forgés tout au long de sa carrière. Véritable ode à la vie et à ses plaisirs, ses oeuvres sont sensuelles et explosives.

POURQUOI NINO FERRER ?

Tristam est un fan éternel de Nino Ferrer. Dans les années yéyé, ce chanteur tenait une place à part et sa musique n’a pas pris une ride …

Pour Tristam, la litanie des éléments du pique-nique déclamés comme une liste à la Prévert, se prête parfaitement à une interprétation pop art à la manière de Rosenquist ..

La vache musicale sous toutes ses coutures

FLANC DROIT

FLANC GAUCHE