L’Ange Bleu

PETITE VACHE : L 1,26m, l 0,40m ht 0,80 m

LA MUSICIENNE

MARLÈNE DIETRICH

Marie Magdalena Dietrich est née le 27 décembre 1901 à Berlin. Elle cultive ses dons pour la musique et le chant mais doit abandonner le violon à la suite d’un accident au poignet.
 A 11 ans, elle change son prénom pour « Marlene ».

En 1922, elle obtient des petits rôles au théâtre et au cinéma. Elle est « Lucy » dans « Tragédie de l’Amour « de Joe May.

En 1928, Marlène se lance dans la chanson. En 1929, elle tourne son premier rôle important dans « L’Enigme ». Elle est aussitôt remarquée par Joseph Von Sternberg qui la recommande au bureau berlinois de la Paramount. Elle est engagée en 1929 pour concurrencer Greta Garbo, alors sous contrat avec la Metro Goldwin Mayer.

Marlene Dietrich se révèle alors dans « L’Ange bleu ».

Après ce succès, elle rejoint les USA et tourne son premier film américain : « Morroco » de Joseph Von Sternberg, avec qui elle va enchaîner 7 films.

Devant la montée du nazisme dans son pays d’origine, elle obtient la nationalité américaine le 6 mars 1937.
 Elle tourne beaucoup, mais très souvent cantonnée dans des rôles de femme légère ou de prostituée. Début 1942, participant directement à l’effort de guerre des USA, elle entreprend des tournées dans tout le pays et récolte de l’argent pour l’État américain. Puis, elle part sur le front en Europe soutenir les soldats américains.

En 1947, elle reçoit la  » Medail of Freedom » pour son rôle aux côtés de l’armée américaine, puis la Légion d’Honneur en 1951.

Marlene recommence une carrière de chanteuse à Las Vegas en 1953. 
En 1960, elle fait une tournée en Europe. En 1975, c’est sa dernière tournée. Elle se brise la jambe et restera handicapée.
 Elle fait sa dernière apparition d’actrice dans « Schöner Gigolo – Armer Gigolo », en 1979.

A partir de 1980, elle se cloître dans son appartement parisien, 12 avenue Montaigne, ne souhaitant pas donner d’elle une image amoindrie. Elle meurt le 6 mai 1992 et sera inhumée à Berlin.

LA PEINTRE

CATHERINE AUZIÈRE

Catherine Auzière n’a jamais imaginé sa vie sans le dessin et la peinture : c’est son oxygène. Elle a vécu et travaillé à New York et en Extrême Orient, avec une constante : la peinture et le dessin artistique.

Les visages, les regards la fascinent. Les portraits lui donnent d’éternelles émotions. Sa peinture évolue au fil du temps et s’oriente vers un imaginaire plus puissant et moins figuratif. L’humain ou l’animal ne sont jamais loin de sa peinture actuelle.

Ce travail est le fruit de ses rencontres culturelles, dans lesquelles se croisent des personnages et des créatures mythiques en évolution, des œuvres qui dégagent sa musique émotionnelle, personnelle.

POURQUOI MARLÈNE DIETRICH ?

Catherine Auzière a toujours été subjuguée par Marlene Dietrich, cette icône du 7 ème art, cette aristocrate prussienne devenue une américaine antinazie. C’est cette fascination pour cette belle berlinoise et femme fatale dans l’Ange bleu, qui a donné envie à l’artiste de la faire revivre à travers sa peinture.

La vache musicale sous toutes ses coutures

FLANC DROIT

FLANC GAUCHE