LE CARNAVAL DES ANIMAUX

LE MUSICIEN

Camille Saint-Saëns est né le 9 octobre 1835 à Paris. Compositeur, pianiste, et organiste, il se caractérise par un attachement prononcé à la musique française de son époque. Enfant prodige, Saint-Saëns entre à l’âge de 13 ans au Conservatoire. Il débute en tant qu’organiste. En parallèle, il compose de nombreuses messes, symphonies, duos (6) pour harmonium et piano. Saint-Saëns devient professeur de piano.

En 1867, il obtient le Premier Prix du concours organisé pour la Fête Internationale du Travail et de l’Industrie, avec « Les noces de Prométhée » et acquiert une vraie renommée auprès de grands compositeurs comme Rossini, Berlioz ou Verdi, membres du jury.

En 1871, Saint-Saëns crée la Société Nationale de Musique avec Romain Bussine, Alexis de Castillon, Gabriel Fauré, César Franck, Edouard Lalo, dont le but est de promouvoir les compositeurs français contemporains.

Soutenu financièrement par un mécène, Saint-Saëns se consacre à la composition d’un opus considérable en musique de chambre, poèmes symphoniques, mélodies et formes chorales. Ses opéras « Samson et Dalila » et « Déjanire » remportent un succès immense qui souligne la notoriété du compositeur à la fin du XIXème siècle.

En 1881, il est élu à l’Académie des Beaux-Arts. En 1886, alors considéré comme un compositeur sérieux, Saint-Saëns s’essaye à la tradition française du pastiche musical, à l’occasion d’un concert pour mardi gras, avec Le Carnaval des Animaux. Sous couvert d’une description animalière, le but du compositeur est de faire rire sans tomber dans la puérilité. Toutefois, Saint-Saëns essuie beaucoup de reproches et il interdit ensuite l’exécution publique de cette œuvre de son vivant. Il fallut attendre la lecture de son testament, en 1921, pour que l’œuvre soit rejouée en public.

LE CARNAVAL DES ANIMAUX .. TRÈS GLAMOUR !

Le Carnaval des Animaux ,et plus précisément « Aquarium » , est l’identité sonore du Festival de Cannes depuis sa 43è édition en 1990, présidée par le réalisateur Bernardo Bertolucci. Cette pièce musicale est donc indétrônable, elle fait partie de la marque « Festival de Cannes ». Il s’agit d’une transition magique entre le réel du carnaval et l’univers du conte de fées, de la parade animalesque. L’harmonica de verre, avec ses bols de cristal, nous entraîne dans les bas-fonds de ce pays imaginaire. Un pays où scintillent strass et paillettes, le pays du Festival de Cannes. Drôle de hasard, alors que défilent sur le tapis rouge certaines des plus grandes vedettes du pays hollywoodien sous le crépitement des appareils photos, vêtues parfois de tenues des plus… carnavalesques…

LA PEINTRE

Après avoir été soliste au Ballet Opéra de Lyon puis ébéniste d’art, Jocelyne Cognard se consacre exclusivement à la peinture. Depuis l’enfance, elle puise sa source d’inspiration dans « Le Carnaval des Animaux » qui est un divertissement à l’écriture imagée, pour raconter des histoires, danser et rêver : « Le bleu de l’eau dans l’aquarium se transforme en ciel de nuit étoilé, sous lequel, glissent en douceur les cygnes à la blancheur iridescente. »

POURQUOI LE CARNAVAL DES ANIMAUX ?

Jocelyne Cognard dit de son oeuvre « qu’elle n’est pas un monde clos dans lequel s’agitent des animaux, mais plutôt une loupe sur un espace fini » … ce monde magique orchestré par Camille Saint-Saëns.