Polnarévolution

GRANDE VACHE : L 2, 20m, Ht 1,40 m, l 0,90m

LE MUSICIEN

MICHEL POLNAREFF

Bercé dans la musique depuis tout petit puisque son père, entre autres, écrit pour Édith Piaf, Michel Polnareff apprend rapidement à jouer du piano, et reçoit à 11 ans le premier prix de solfège au Conservatoire de Paris.

Après avoir fait la manche sur les marches du Sacré-Cœur, Michel Polnareff remporte un concours de rock à la Locomotive, club branché de l’époque. Le premier prix est un contrat chez Barclay, qu’il refuse. Il rencontre alors Lucien Morisse, patron d’Europe 1 et manager du Label AZ et Polnareff signe son 1er contrat sous certaines conditions : enregistrer à Londres avec Jimmy Page à la guitare et John Paul Jones à la basse. Un enregistrement qui débouche sur la sortie en 1966, du titre « La Poupée qui fait non » qui connait un énorme succès.

Avec un style pas comme les autres, un look androgyne, Polnareff intrigue, étonne et son envie de prôner la liberté sexuelle fait de lui un phénomène mais pour certains, un symbole de la décadence de la jeunesse. Dès le lancement de sa carrière, il enchaîne les tubes comme « Love Me Please Love Me » ou « On ira tous au paradis ».

Dès 1967, ce sera l’Olympia avec des mises en scène stupéfiantes et novatrices.

En 1971, l’artiste change de look, étonnant, avec de grosses lunettes à verres foncés et montures blanches, cheveux longs et blonds.

En 1972, Michel Polnareff se lance dans une nouvelle tournée avec « Polnarévolution », qui fera polémique avec une affiche, où l’artiste travesti, montre ses fesses. Une affiche qui lui vaudra d’être condamné pour attentat à la pudeur.

Il s’installe alors aux Etats Unis et finalement le succès revient en 1981, avec l’album « Bulles », qui se vend à près d’un million d’exemplaires.

En 1985, il enregistre « Goodbye Marylou » un tube immédiat.

En mars 2007, les Victoires de la Musique remettent à Michel Polnareff la « victoire d’honneur pour toute son œuvre ».

En 2015, Polnareff fait son retour avec « L’Homme en rouge », suivi en 2016 d’une nouvelle tournée.

Son nouveau disque « Enfin » est sorti début 2019.

LE SCULPTEUR ET LE MOULEUR

DIDIER JEANBLANC ET SÉBASTIEN PROTAT

Didier Jeanblanc depuis tout jeune, griffonne, dessine que tout ce qui lui passe sous la main. Pendant ses études dans le bâtiment (génie climatique), puis en architecture, il peint des tableaux. Adulte, Didier prend des cours de dessin et se met à la sculpture délaissant alors la peinture au profit de la 3D. Une révélation ! L’artiste sculpte généralement des portraits de femmes, sortis de son imagination ou d’après des photos. Ses bases d’architecte et de dessinateur lui permettent tout de suite d’analyser volumes et proportions.
Il y a 2 ans, Didier a repris la peinture et aujourd’hui, il consacre son temps entre ces 2 activités : peinture (figurative/portrait) et sculpture (bustes/portrait/nues). Il remarque volontiers que « Sculpter est une échappatoire, ça me vide la tête et m’aide à prendre du recul ».

Sébastien Protat est issu de la prestigieuse « Sur le tas School ». Il possède le secret de la pierre philosophale et tout un tas de trucs inutiles dans le même style. Mais ce qui l’intéresse, c’est de pouvoir réaliser des moulages de tous genres. Son bac en poche, Sébastien décide de partir dans la grande famille du cinéma. Télévision, cinéma, courts et longs métrages, mise en scène, régie, casting, figuration, événementiel ont été ses passions pendant plus de 20 ans. Mais un jour une rencontre avec un ancien de l’école du Louvre le plonge dans le monde de l’art et du moulage. Depuis quelques années, installé à Honfleur, Sébastien intervient pour des artistes et galeries. La rencontre avec Didier Jeanblanc était donc inévitable. Ils travaillent ensemble sur divers projets dont le buste d’Alphonse Allais, commandé par la ville de Honfleur. La vache, image de la Normandie a été pour Sébastien Protat, une évidence.

POURQUOI POLNAREFF ?

Polnareff, icône de la chanson française, a tout de suite inspiré Didier et Sébastien. Cette vache impressionnante a nécessité plusieurs semaines de moulage avec de la terre et de la résine pour les cheveux, les lunettes, le chapeau et la chemise du chanteur. Avec tous ses atours, la vache a doublé son poids initial !

Et si Polnareff se mettait à chanter « Je suis une vache, quoi de pis naturel en (bête de) somme » !! ..)

La vache musicale sous toutes ses coutures

FLANC DROIT

FLANC GAUCHE